vendredi 30 décembre 2016

La Bastide-Murat - VERS

12 septembre La Bastide Murat- Vers (24 km)
lever 7h, départ 8h15

Après un bon petit déjeuner nous quittons La Bastide Murat, direction Vers, notre avant dernière étape. Le groupe est en forme mise à part Maryvonne qui ne marche plus depuis 2 jours, ses pieds sont couverts d'ampoules impressionnantes et le toubib vu hier à La Bastide, lui à recommandé de rester tranquille. Donc elle s'occupera de l'intendance avec Madeleine et Jean Claude.

Pour une fois nous allons commencer par une descente, Camille entonne le chant des Pèlerins «Ultreïa» comme chaque matin en début de marche suivi par quelques unes d'entre nous. Ce chant est sensé nous donner de l'allant et la foi pour marcher jusqu'au bout. Chante qui veut.
Pour le moment le sentier s'étire tranquille, large et à l'ombre. Nous traversons des plaines boisées et nous ne rencontrons pas grand monde. Puis nous voilà le long d'une petite rivière, il fait bon, le pas est facile, cela ne vas pas durer.
Retour sur des chemins communaux moins ombragés, souvent caillouteux et quelques belles petites montées parce que sinon ce ne serait pas drôle!
Le soleil tape fort maintenant. Nous devons passer par le petit village de Cras, ancienne commanderie, et rejoindre les voitures un peu plus loin pour le pique nique. Il nous reste 12,5km peut être un tout petit peu plus. La marche devient épuisante pour certains, nous ralentissons le pas. Il est midi, soleil au zénith. Voici le village de Cras, pas âme qui vive, nous essayons de joindre par téléphone Jean Claude pour qu'il vienne récupérer ceux qui n'en peuvent plus mais pas de réseau. Nous trouvons un peu d'ombre près d'une maison pour souffler un peu, il nous reste une bonne heure de marche. Délibérations, nous décidons de laisser deux d'entre nous épuisés avec une réserve d'eau et nous continuons la marche. Dès que le réseau passera, nous préviendrons la voiture qui ira les récupérer.
Nous reprenons le chemin qui contourne le village par en bas. Sentier boisé, qui semble ne jamais vouloir se terminer mais plat et facile. Nous longeons toujours la rivière «le Vers» il fait bon et le bruit de l'eau qui court est agréable et rafraîchissant. Enfin nous passons sur un premier vieux pont en pierre, puis encore un second, c'est là que la voiture nous attend. Nous nous asseyons sur le parapet et nous nous faisons servir boissons fraîches, sandwichs etc...Quelques uns vont se tremper les pieds dans l'eau glaciale, on est bien!
   


  

Puis après un bout de route, et un petit bout de chemin étroit c'est à nouveau un sentier large, ombragé avec quelques dénivelés que nous emprunterons jusqu'à VERS. Nous passerons au fond d'une combe le long de hautes formations rocheuses: les contreforts du Lot.
Le sentier est facile, avec Françoise nous partons en tête d'un bon pas. Côte à côte sans éprouver le besoin de parler, en silence nous enchaînons les kms et nous nous faisons rappeler à l'ordre par Camille qui pense que nous marchons beaucoup trop vite. C'est un chemin connu par les autochtones, nous croisons des quads, un 4x4 et puis voilà les premières maisons de Vers, petit village au confluent de la rivière Vers et du Lot.
C'est sur une petite place que nous déboulons et les filles ont vite repéré l'hôtel bar, sur la gauche avec sa cour ombragée par de hauts arbres et ses tables accueillantes! Le camping est encore à 2km et il faut bien reprendre des forces pour le dernier «sprint».
C'est vrai qu'on y resterait longtemps, il y fait bon sur cette terrasse!
Camille décide de contacter la gérante du camping pour venir récupérer en voiture les «exténués», Jean Claude récupère Denis et ils partent rechercher le camion à La Bastide.
Une fois reposés nous reprenons la route en direction du camping, la route est très fréquentée pas très large et les voitures vont vite, il faut marcher en faisant très attention. On passe devant la petite église placée à l'extérieur du village, et c'est là que nous nous faisons réprimander par la gérante venue chercher Camille et les autres qui nous explique qu'il existe un sentier qui longe la route et arrive directement à notre hébergement, demi tour prudent vers l'église, le sentier est effectivement là, mais si on ne le sait pas, on ne le voit pas. Les filles décident d'attendre le 2e convoi de voiturage et je me retrouve seule avec Françoise à poursuivre à pied.
2km qui nous ont paru bien long sur un chemin qui se rétrécit de plus en plus, grimpe sur le talus, sous les feuillus, on est seules pas d'indications mais pas non plus de bifurcations, donc on continue droit devant, j'avoue que ces derniers kms sont un peu éprouvants, surtout quand nous débouchons finalement sur une route qui croise avec la nationale et qui dessert des maisons et notre camping.

       



A la vue de la dernière montée brutale qui nous attend on se dit que nous aurions peut être bien fait d'attendre la voiture! Allez on se lance, ça grimpe ferme et le camping est tout en haut bien sûr!
Tout le monde est déjà installé dans les bungalows quand nous arrivons. Cette fois ci, nous en partageons un avec Nancy, c'est très bien, un peu étroit, mais confortable.
Je pose mon sac, enfile mon maillot et fonce vers la piscine où je retrouve Jean Claude et Bernadette qui elle, se prélasse dans le jacuzzi à côté. Rien de tel que de se plonger dans de l'eau fraîche pour effacer la fatigue de la journée.

Apéro devant notre bungalow, tout le monde arrive avec sa chaise.
Repas 19h.

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