mardi 27 décembre 2016

Figeac -Espeyrac

Dimanche 4 septembre 2016
Nous avions prévu de nous retrouver tous à Figeac dans le Lot.
Certaines d'entre nous déjà en métropole, d'autres débarquant trois jours avant de la Réunion, tout le monde était au rendez vous fixé le 4 septembre. Pour les uns arrivés la veille, ce fût des retrouvailles fêtées joyeusement à la terrasse de l'Hôtel du Pont d'Or, sur les bords des rives du Célé, autour d'une boisson fraîche.
Pour les autres débarqués du train venant de Paris le 4 septembre aux aurores ce fût après un bon petit déjeuner à l'hôtel du Faubourg. Toute la troupe était réunie, et le rendez vous fixée avec la "Malle Postale " (le petit car devant nous amener à Espeyrac), n'étant qu’à 14h 30, nous sommes allés visiter les vieux quartiers de Figeac, son église, et son musée, la veille nous avions déjà vu le Musée Champollion et parcouru les vieilles ruelles.
Ayant prévu de pique niquer dans le jardin de l'hôtel, nous faisons les courses, jambons, pâtés, pains, melons, fruits, fromages, ce sera d'ailleurs notre ordinaire tous les jours pour l'arrêt de midi.
A 14h 30, nous nous répartissons avec sacs et valises dans le car et le "Camping-Car" de Denis et en route pour Espeyrac.
Nous arrivons vers 16h au gîte Hospitalier du «Petit Soulié» gîte donativo (ce n'est pas payant ,on donne ce que l'on veut) situé en pleine nature après le petit hameau du même nom, très à l'écart du village, 2km, sur une étroite petite route qui monte dans la forêt.
L'accueil est mitigé devant notre groupe un peu indiscipliné et surtout devant le nombre de sacs et de valises que nous trimballons. Sommes nous de vrais pèlerins ?                                     
Certains se posent la question, le vrai pèlerin en question ne voyageant qu'avec son sac sur le dos et surtout sans voiture relais !Nous expliquons que plusieurs d'entre nous débarquent de la Réunion d'où les valises, et que le camion sert à transporter les dites valises et la femme de Camille qui ne peut marcher et qui pourtant tenait à participer à ce pèlerinage. Il nous faudra plusieurs fois et toujours dans les gîtes Chrétiens, faire face à cette attitude.
Mais finalement de quel droit ces gens là nous jugent ils? Le Chemin de Compostelle est ouvert à tout le monde, et chaque marcheur à ses raisons qui ne regardent finalement personne!
Les chambres sont réparties, le repas est à 19h, et entre temps on s'occupe: lecture, belote, rami, rêverie, préparation du matériel pour le lendemain ...Après le repas (pâtes bolognaises) servi sous la tonnelle où tout le monde se retrouve avec le couple d'hospitaliers qui dînent avec nous, un moment de prière dans la petite chapelle est proposé à ceux qui veulent avant d'aller se coucher. Finalement tout le monde y va et nous participons tous à la lecture du jour, où plutôt du soir.

A 21 h extinction des feux, demain on se lève tôt et on marche !


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