Dimanche 4 septembre 2016
Nous avions prévu de nous retrouver tous à Figeac
dans le Lot.
Certaines d'entre nous déjà en métropole, d'autres
débarquant trois jours avant de la Réunion, tout le monde était au rendez vous
fixé le 4 septembre. Pour les uns arrivés la veille, ce fût des retrouvailles
fêtées joyeusement à la terrasse de l'Hôtel du Pont d'Or, sur les bords des
rives du Célé, autour d'une boisson fraîche.
Pour les autres débarqués du train venant de Paris
le 4 septembre aux aurores ce fût après un bon petit déjeuner à l'hôtel du
Faubourg. Toute la troupe était réunie, et le rendez vous fixée avec la
"Malle Postale " (le petit car devant nous amener à Espeyrac), n'étant
qu’à 14h 30, nous sommes allés visiter les vieux quartiers de Figeac, son église,
et son musée, la veille nous avions déjà vu le Musée Champollion et parcouru
les vieilles ruelles.
Ayant prévu de pique niquer dans le jardin de
l'hôtel, nous faisons les courses, jambons, pâtés, pains, melons, fruits,
fromages, ce sera d'ailleurs notre ordinaire tous les jours pour l'arrêt de
midi.
A 14h 30, nous nous répartissons avec sacs et
valises dans le car et le "Camping-Car" de Denis et en route pour
Espeyrac.
Nous arrivons vers 16h au gîte Hospitalier du
«Petit Soulié» gîte donativo (ce n'est pas payant ,on donne ce que l'on veut)
situé en pleine nature après le petit hameau du même nom, très à l'écart du
village, 2km, sur une étroite petite route qui monte dans la forêt.
L'accueil
est mitigé devant notre groupe un peu indiscipliné et surtout devant le nombre
de sacs et de valises que nous trimballons. Sommes nous de vrais pèlerins ?
Certains se posent la question, le vrai pèlerin en
question ne voyageant qu'avec son sac sur le dos et surtout sans voiture relais
!Nous expliquons que plusieurs d'entre nous débarquent de la Réunion d'où les
valises, et que le camion sert à transporter les dites valises et la femme de
Camille qui ne peut marcher et qui pourtant tenait à participer à ce
pèlerinage. Il nous faudra plusieurs fois et toujours dans les gîtes Chrétiens,
faire face à cette attitude.
Mais finalement de quel droit ces gens là nous
jugent ils? Le Chemin de Compostelle est ouvert à tout le monde, et chaque
marcheur à ses raisons qui ne regardent finalement personne!
Les chambres sont réparties, le repas est à 19h, et
entre temps on s'occupe: lecture, belote, rami, rêverie, préparation du
matériel pour le lendemain ...Après le repas (pâtes bolognaises) servi sous la
tonnelle où tout le monde se retrouve avec le couple d'hospitaliers qui dînent
avec nous, un moment de prière dans la petite chapelle est proposé à ceux qui
veulent avant d'aller se coucher. Finalement tout le monde y va et nous
participons tous à la lecture du jour, où plutôt du soir.
A 21 h extinction des feux, demain on se lève tôt
et on marche !
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