Espeyrac à Conques (18km)
Lever 6h30, départ prévu 7h30.
Nous
allons suivre jusqu'à Cahors, les petits traits blancs et rouges qui indiquent
le Chemin, parfois il faudra les chercher, rebrousser chemin pour les retrouver
ou pas ... et suivre alors son sens d'orientation et nos petites cartes.
Nous
redescendons vers Espeyrac, passons le petit pont et traversons le petit
village, direction Sénergues.
Quand nous partons, le soleil matinal ne perce pas encore à travers les
futaies. L'arrivée sur le village, situé un peu en hauteur par rapport à la
route, est très jolie et augure bien du reste de la journée. Toute la troupe
est excitée, le pas est encore alerte !
Une alternance de petits sentiers ombragés et de
routes secondaires au milieu de beaux paysages. Des troupeaux de vaches qui
nous lorgnent derrière leur barrière, c'est calme, paisible, le chemin est
facile pour le moment.
Arrivés sur le plateau, voici Sénergues et sa tour carrée, c'est tout ce
qui reste de la partie ancienne du château.
Pause café dans l'unique bar du petit village.
Le chemin est agréable, quelques montées il fait
très chaud et le groupe s'étire. Chacun, chacune marche à son rythme, on fait
des arrêts à l'ombre régulièrement puis ça repart.
Il n'est pas loin de midi, nous ne sommes plus qu'à
deux ou trois km de Conques, et nous entamons la longue descente un peu
périlleuse sur un étroit sentier très caillouteux, qui doit nous faire
déboucher sur le village.
Une petite déception lorsque nous arrivons : pas de
beau point de vue sur le village, nous débouchons tout de suite dans une des
petites ruelles qui descendent vers l'abbaye. Seul le clocher émerge au milieu
de la végétation.
Conques,
joyau de l'art roman avec l'Abbaye Ste Foy et son magnifique tympan. Les
vitraux de Soulages, tout en verres non teintés qui reflètent la lumière
suivant les heures du jour, et que personnellement j'ai trouvé un peu
tristounet, mais c'était paraît-il la règle, les moines ne devant pas être
distraits durant leurs prières.
Le village s'articule autour de l'Abbaye, une longue rue sur laquelle
s'alignent les maisons anciennes et quelques commerces pour les touristes. Pas
de voitures, elles doivent impérativement s'arrêter sur les parkings à l'entrée
de Conques.
C'est une étape très fréquentée par les pèlerins et
les touristes.
Après avoir récupéré Jean Claude et Madeleine qui
nous suivent avec le camping-car, nous prenons d'assaut un petit café et
commandons sandwichs et boissons fraîches et passons là un bon petit moment
assombri par la triste nouvelle que vient d'apprendre l'une d'entre nous, le
décès soudain de sa maman.
Françoise s'étant fait piquer ses cannes de marche
qu'elle avait laissé contre un mur, hé oui même à Conques ! Dany, la
sympathique patronne du troquet, lui donne avant de partir des cannes oubliées
par un client il y à déjà quelques mois.
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